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Marcelle Pierrot : « Les Vosges ont des raisons d’espérer !»

C’est un message d’espoir que Marcelle Pierrot offre aux Vosgiens, en partant ce matin. Tout en surveillant le chargement de ses bagages,  elle positive : « Il faut que les Vosgiens parlent autrement de leur département. Qu’ils en portent les atouts avec conviction ! ». Avant l’envol, les Vosges à bâtons rompus…

 

–  Quel regard portez-vous sur les Vosges avec un vécu de 15 mois ?

–       Les Vosges, ce fut une surprise, la surprise de découvrir le caractère industriel de ce département et des entreprises qui salarient plus de 1000 personnes !

Ce fut un étonnement ! Ce département a su se doter de Savoirs faire de grande qualité en utilisant ses atouts naturels, l’eau, le bois, même si ces Savoirs faire traditionnels souffrent de la mondialisation.

 

–       Vous avez travaillé sur ces entreprises qui tombent les unes après les autres, quelle analyse faites-vous du tissu économique vosgien ?

–       Toutes les semaines,  on parlait d’une défaillance d’entreprise. Mais l’activité elle, est bien vivante. Il reste des entreprises qui ont misé sur la recherche et développement, qui créent, qui innovent. Il y a des clusters, le Plan lorrain de l’ameublement bois, la Green Valley, la chimie verte … et des travaux protégés par le secret. Il y a des formes et des organisations pertinentes, elles ont juste besoin d’être « performées ».

–        

–       Qu’est-ce qui peut impulser une dynamique ?

–       Il y a des hommes et des femmes qui ont des idées, qui sont volontaires pour fédérer leurs efforts et qui ont des projets pour rendre attractif leur territoire. Les Vosgiens ont des « habiletés » (aptitudes  transférables). Il faut juste qu’ils se forment pour adapter leurs pratiques aux évolutions. Des outils comme la gestion prévisionnelle des emplois et la sécurisation des parcours les aident à faire le pas.

–        

–       Les forces des Vosges ?

–       Malgré la dégradation de certains secteurs, les Vosges ont du potentiel. Il se passe des choses extraordinaires. A Ventron par exemple, pour ne citer qu’une commune. Le tourisme doit tenir sa place, et pas seulement pour le ski et la randonnée, le thermalisme et la remise en forme sont des forces. Le secteur agro alimentaire marche très bien et l’eau, n’est pas délocalisable !

 

–       Quels chantiers vous tenaient  le plus à cœur ?

–       L’intercommunalité. ! C’était une gageure de l’amener jusque-là ! J’espère que j’aurais de bonnes nouvelles en juin. Le chantier le plus difficile était l’enfouissement des déchets ménagers de Villoncourt. Je suis arrivée en plein débat, c’était musclé ! Le dossier était sensible. Il a fallu le rendre audible, malgré la complexité technique et juridique. Les dossiers, les plus douloureux, touchaient les entreprises et la sécurité routière.

–       Et la culture dans les Vosges ?

–       On entend dire qu’il n’y a rien. Les gens ne sont jamais satisfaits de ce qu’ils ont, mais il y a une vie culturelle dans les Vosges. Je n’en ai pas beaucoup profité par manque de temps, mais la culture est très présente.

 

–       Être la première préfète du département, change la donne ?

–       On est préfet avec notre sensibilité et notre personnalité.  J’y ai mis des valeurs qui me sont chères, l’impartialité, l’engagement et l’humanité. Il faut savoir décider et ça, vous le faites dans la solitude. Il faut également expliquer votre choix. Le regard change à l’aune de la compétence. J’ai eu la satisfaction de voir la préfecture certifiée avant mon départ. Et je tiens vraiment à remercier toute mon équipe pour le chemin parcouru ensemble.

 

Après les Vosges, cap sur la Guadeloupe, où Marcelle Pierrot en tant que compatriote est vraiment attendue. Pourtant, la tâche n’y sera pas simple.

 

 

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