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La bataille de Garigliano commémorée

La bataille de Garigliano s’est déroulée en Italie du 11 au 18 mai 1944. Cette victoire est restée dans les mémoires comme  celle qui a ouvert le chemin de la libération de l’Europe, grâce aux tirailleurs. Ceux-ci ont redoublé de détermination offensive alors que les chars ne parvenaient pas à passer. Cette bataille est devenue le symbole de l’engagement des tirailleurs et la fête du Régiment.

Pour le 1er Régiment de tirailleurs d’Épinal, c’est l’occasion de retrouver des valeurs fondamentales à travers une  plongée dans l’histoire et de saluer les comportements exemplaires. Toutes les compagnies étaient présentes exceptées les 2 envoyées sur l’opération Sentinelles. Le carré de la place d’armes était bien couvert ce samedi soir. pour cette commémoration.

Libérer la route de Rome

Le Garigliano est un petit fleuve du centre de l’Italie, à environ 70 km au nord-ouest de Naples. C’est de là qu’est partie cette bataille, près du mont Cassin. Les Alliés composés de l’Armée française, britannique et américaine doivent percer la ligne Gustav défendue par les Allemands et rejoindre Rome.

4 unités dont 3 régiments de tirailleurs

Le corps expéditionnaire français qui regroupe 4 grandes unités, dont 3 de régiments tirailleurs : 2DIM, 3DIA et 4DMM (Division d’infanterie marocaine, algérienne et marocaine de montagne), face à la résistance ennemie, décide de contourner la position par le Sud, en franchissant la rivière du Garigliano et en s’infiltrant à travers les massifs les plus escarpés des Apennins.

Une guerre de montagne

Son chef, le général Juin est convaincu de la réussite d’une exploitation rapide, par la montagne, des fantassins et de leurs mulets, n’ayant aucun véhicule. Les combats se sont déroulés dans les pires conditions. Les soldats à pied ont du mener une guerre en montagne avec un équipement léger, face à un ennemi bien rodé par 4 années de guerre.

Les Allemands résistent

Le 11 mai à 23h, les tirailleurs s’élancent, mais les allemands résistent malgré les assauts furieux des français. Des mouvements de terrain sont conquis mais au prix de lourdes pertes. Les régiments sont épuisés après des heures de combats. Mais le général Juin est persuadé que les forces allemandes sont sur le point de céder, il relance l’assaut.

Le drapeau sur le Mont Majo

Il faudra 36h de rudes combats le 13 mai, pour que la rupture de la ligne Gustav soit générale. Un immense drapeau français flotte sur le mont Majo, visible à plus de 20Km. Le 14 mai au soir, après 3 nuits et 3 jours de combats, les troupes sont affaiblies et épuisées, mais la rupture des positions allemande est complète. Les alliés peuvent reprendre à partir du 18 mai, une progression bloquée depuis 6 mois. La route de Rome est ouverte et le 5 juin, Le général juin entre dans Rome avec ses troupes.

Toujours les mêmes valeurs

Ces actes héroïques et mal connus sont évoqués ce soir pour commémorer la mémoire de ceux qui sont allés au combat et pour rappeler aux tirailleurs d’aujourd’hui, que les valeurs défendues restent les mêmes, même si la guerre et les techniques évoluent. C’est toujours pour la démocratie, les droits de l’homme, l’égalité et la justice que les  régiments français combattent. Mieux vaut ne pas l’oublier quand les valeurs deviennent confuses et les enjeux troubles.

Médailles militaires

5 Croix de la valeur militaire : Chef de bataillon Nicolas G pour s’être distingué le 17 février et le 16 mars en République CentrAfricaine, le caporal chef Cédric S, le caporal Quentin M, l’adjudant Christophe D et le sergent chef Jerôme M, le 16 mars en Centre Afrique.

 

 

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