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« Passage » pour vivre tout simplement

Ils sont au RSA et font partie du projet Passage orchestrée par la MJC Savouret. Ils sont une cinquantaine à se retrouver pour des activités, des échanges ou des temps de parole, pour reprendre confiance en soi, donner du sens à sa vie, rompre l’isolement et commencer à se sentir vivre.

Patricia, Philippe et Jean-Pierre sont au week-end des associations pour parler eux-mêmes de ce projet et dire que, pour eux, c’est important !

Ils ont bien compris que si on leur versait le RSA, ils devaient en contrepartie faire l’effort d’essayer de se sortir de la galère. Le souci, c’est qu’il leur manque des clés…

Le projet Passage leur en offre quelques-unes.

Pour les personnes “non employables”

Commandité à la MJC Savouret par le Conseil général, qui a en charge les questions sociales, le projet tente de rendre aux participants, la confiance en soi et le lien social. Il s’adresse aux personnes jugées « non employables », parce qu’elles se heurtent à des problèmes cumulés tellement lourds qu’elles n’arrivent pas à travailler.

Pour 60 personnes

« Passage » a commencé le 15 mai pour un an renouvelable. Il peut accueillir 60 personnes. Pour l’instant, ils ne sont que 50.

Les personnes intégrées au Projet « Passage », sont obligées de faire les activités qui sont programmées. Elles ne les choisissent pas, pour en pratiquer un maximum et expérimenter même celles qu’elles n’auraient jamais choisies.

Trouver un intérêt à une activité imposée

« Il faut qu’elles fassent un effort pour tirer ce qui peut être intéressant de l’activité  et ça marche !», explique Eric Scherrer, directeur adjoint et coordinateur du projet. Ils essaient pendant 10 séances à raison d’une séance par semaine, la capoeira, la boxe, l’aïkido ou la calligraphie… « Ce rythme permet de bien appréhender l’activité sans s’y installer, mais les participants peuvent aussi pratiquer gratuitement une activité de la MJC qu’ils choisissent ».

Entretiens individuels et temps de parole

Ils ont aussi des entretiens individuels et des temps de parole collectifs. « Il s’agit de repérer avec le travailleur social ou le coordinateur, ce sur quoi ils peuvent s’améliorer sans que ce soit insurmontable », précise Eric Scherrer. Ils suivent également une éducation à la citoyenneté. « Ils votent, donc ils doivent connaître les enjeux de la société et s’en sentir partie prenante. Nous travaillons sur cette prise de conscience ».

Comme une famille

Les participants ne s’en plaignent pas. « Ils s’occupent bien de nous. J’aime bien y aller, confie Patricia. On n’est plus seul. On rencontre des gens et c’est comme une famille». Les autres la laissent s’exprimer et approuvent. Elle ose le dire. Un progrès.

Culture et convivialité

Ils sont allés au théâtre du peuple à Bussang voir un spectacle d’un auteur belge. « Certains ont adoré. D’autres ont détesté. On avait fait le pari de les emmener sur un spectacle long et une création d’auteur »

Ils sont également partis 2 nuits en refuge cet été. Une aventure qui les a marqués et rapprochés.

Donner du sens a sa vie

« L’idée, c’est de donner un sens à sa vie, de travailler sur les idées, la pensée, d’apprendre à parler,  à comprendre les enjeux, à s’exprimer, tout en vivant des moments très festifs, explique Eric Scherrer. Et il y a des choses qui se passent en termes d’amélioration de l’hygiène, de politesse ou de prise de parole »

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