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Dogneville – Premier vol en solo pour Louis Chevalier

Il a 15 ans ½ et veut devenir pilote de chasse. Passionné d’aviation, Louis Chevalier s’est mis au pilotage à l’aéroclub vosgien. Pour sa 11e leçon vendredi, il est lâché ! Satisfait de son 1er vol en solo, il reste zen, posé. Émotions maitrisées, il a le profil du pilote que rien ne trouble.

Louis entre en terminal S avec 1 an d’avance.  Les calculs de plan de vol ne devraient pas trop lui poser de problème ! Mais pour l’instant, il apprend les bases du pilotage : décoller, tourner, atterrir. « C’est beaucoup plus simple que de conduire une voiture. J’ai déjà testé sur des petits chemins privés et je m’emmêle avec l’embrayage, alors que là, en 3 mois, je peux poser seul mon avion, remarque-t-il. Le pilotage semble inaccessible mais ça ne l’est pas ! ».

Devenir pilote

Posé, il s’exprime avec précision et concentration. Il affiche déjà le mental imperturbable du pilote.

« J’ai toujours été passionné d’aviation” reconnaît-il. Pourtant, il n’a personne dans son entourage pour lui parler de voler. “J’ai souvent pris l’avion pour partir en vacances mais sinon, je ne connaissais personne qui soit dans le milieu », remarque Louis.  Mais c’est un rêve d’enfant. “Il parle de devenir pilote depuis l’âge de 6 ans“, confirment ses parents venus s’associer à ce premier seuil du vol en solo.

L’univers à portée

Louis fait un baptême en ULM multiaxes. C’est le déclencheur. Il décide d’apprendre à piloter. Il en est aujourd’hui à sa 11e leçon, ce qui correspond à 7 à 8 h de vol et n’a pas l’intention de s’arrêter là !

« L’horizon est large, illimité. Bien sûr,  il y a des règles de circulation, mais on a un sentiment de liberté. On a l’univers à portée d’avion », exprime-t-il.

65h de vol pour être pilote breveté

Louis Chevalier, fait aussi de l’escrime en compétition, un sport d’adresse et de précision, de la marche et du VTT en loisirs. En pilotage, il a apprécie particulièrement cette sensation de maîtrise de l’appareil. Il a le pouvoir aux commandes et l’univers face à lui.

Pour être pilote breveté PPL, il faut avoir 17 ans révolus, 45h de vol en double et 15h en solo. La moyenne nationale est de 65h. En plus de la pratique, le futur pilote devra suivre à la rentrée, une formation théorique sanctionnée par un examen, sur la réglementation, la connaissance de l’avion, la météo et la navigation et les techniques de vol.

Beaucoup de choses à assimiler

Louis n’a pas encore abordé ces questions de plan de vol ou d’orientation. « Il y a beaucoup de choses à intégrer, mais j’assimile bien, parce que c’est un vrai plaisir », nous confie-t-il, avant d’ajouter : « Voler, c’est le bonheur ! ».

Pour l’instant, il maîtrise la technique de base, savoir décoller en fonction du vent avec le repère des manches à air, savoir tourner et se poser en douceur sans trop de rebonds. Les avions de pilotage vont à 300km/h et volent à 300m au dessus du sol, mais pour Louis, il y a plutôt moins de danger qu’en prenant la voiture !

Le vol solo dès 15 ans n’existe qu’en France

Après avoir effectué le check-up pré vol, tirette avertisseur de décrochage, ressorts du moteur, hélice et huile, il teste les conditions en commandes doubles avec son moniteur. C’est une série d’atterrissages et re-décollages immédiats.

Puis, Jacky Arnoux, satisfait, lâche son élève. « Il y a quand même un peu d’appréhension en décollant», concède Louis, qui déjà se concentre pour réussir ce lâcher.”Il n’y a qu’en France que le vol tout seul est autorisé dès 15 ans, commente Pierre Chavallier, vice-président. En France, il y a autant de pilotes que dans toute l’Europe entière, parce que dans les autres pays, on ne sait pas ce qu’est un instructeur bénévole. C’est l’exception française”.

Lâcher réussi, une étape !

Sur place, toute la famille retient son souffle et partage l’aventure avec fierté. Décollage avec aisance, tour de piste et atterrissage très correct. « Si tous nos pilotes pouvaient atterrir comme ça », glisse Pierre Chevallier.

Grand sourire modeste pour Louis Chevalier qui se prête au jeu des photos, mais impressions toujours maîtrisées : « C’est plus de liberté, témoigne-t-il. Je suis content de l’avoir fait, mais c‘est un tour de piste comme d’habitude. On a envie de partir plus loin. J’ai été surpris parce que l’avion est monté 300 fois plus vite, du fait qu’il était allégé. Je ne pensais pas percevoir une telle différence ». Louis Chevalier est heureux, mais reste zen. Ce n’est pour lui qu’une étape de l’aventure !

 

 

 

 

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