Suite à la recrudescence de cambriolages chez les particuliers, le préfet met en place un nouveau dispositif. Il signe une convention avec 3 sociétés de télésurveillance, pour que les services de police puissent intervenir plus vite et qu’ils aient accès aux images en temps réel.
L’idée est de gagner du temps pour prendre les cambrioleurs en flagrant délit. Avant cette convention, quand une alarme se déclenchait, la société de télésurveillance appelait les propriétaires pour vérifier que ce n’était pas une fausse alerte. Elle envoyait alors un vigile en reconnaissance et s’il y avait effraction, ou quelque chose d’anormal, elle prévenait la police.
Pour que la police puisse intervenir aussitôt
“C’est une vingtaine de minutes souvent suffisantes pour que les cambrioleurs aient le temps de s’enfuir, explique le commissaire Patrick Roussel, directeur départemental de la sécurité publique. En étant prévenue dès la première alerte, la police pourra intervenir plus vite et surprendre les cambrioleurs en pleine action”. Mais la police reste libre de mobiliser ou non ses équipes.
Avoir les images immédiatement
Le 2e point de la convention prévoit l’envoi des images de vidéosurveillance en temps réel pour permettre aux policiers d’avoir sur leur téléphone, la photo des cambrioleurs et de pouvoir lancer des patrouilles avec un signalement concret. Un acte qui sera bien sûr régularisé par une réquisition judiciaire, comme l’exige la procédure.
7 conventions
Le 3 mars, le préfet signait une convention avec Frédéric Guillaume, responsable du Centre de la société SGS 88, Daniel Moreno, directeur d’exploitation de l’entreprise Stanley Security et André Beal, directeur d’exploitation de la société EPS. 7 conventions vont être conclues. ” Il est nécessaire que tous les acteurs se mettent ensemble pour obtenir des résultats”. Le Bas Rhin et le Doubs l’ont mis en place : Ce n’est pas la panacée mais il y a eu quelques beaux résultats sur Strasbourg, avec des cambrioleurs qui venait d’Allemagne et que la police française ne connaissait pas”.
