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Politique

Une nouvelle convention entre police municipale et police nationale

 

La nouvelle convention signée vendredi à l’hôtel de ville par Marcelle Pierrot, préfète, et  Michel Heinrich, député maire, définit de nouvelles priorités et précise concrètement la coordination entre police municipale et nationale. Elle est établie pour 3 ans.


La police municipale d’Epinal compte 9 policiers, 8 agents de surveillance de la voie publique et 2 agents d’environnement, tous assermentés par le Tribunal de grande instance. La police nationale a un effectif de 146 policiers.

Comment ces deux forces publiques peuvent-elles travailler ensemble ? Quelles sont leurs missions spécifiques et comment coordonner les interventions pour plus d’efficacité ?  C’est l’objet de cette convention nouvelle formule.

En cours depuis 2005

La coordination entre police municipale et police nationale n’est pas nouvelle. Une première convention avait été signée en 2000 pour 5 ans, puis reconduite en 2005. Depuis 2010, elle s’appuie sur un diagnostic local de sécurité. Mais le décret du 2 janvier 2012 définit de nouvelles priorités, qui ont été intégrées dans la nouvelle convention signée vendredi. « Cette convention est une coquille vide, remarque justement Michel Klein, directeur départementale de la sécurité publique. C’est à nous d’y mettre le contenu adapté »

De nouvelles priorités

Au programme, une concentration des forces sur la sécurité routière, la prévention de la violence dans les gares routières et SNCF, la lutte contre la toxicomanie, la protection des zones commerciales et la lutte contre les nuisances.

La convention précise la répartition des tâches. « La sécurité est une des missions principale de l’Etat, souligne la préfète. La convention permet de définir ensemble les modalités d’intervention de chacune des unités sur l’espace publique pour plus d’efficacité ».

Missions différentes mais coordonnées

Cette collaboration prévoit des patrouilles mixtes, qui allient forces de l’ordre et police de proximité. « J’ai fait le choix de ne pas armer la police municipale, justifie Michel Heinrich, député maire d’Epinal. Sa mission est différente de celle de la police nationale. Chacune doit rester dans son rôle ».

Cette coordination se décline donc au quotidien en précisant la nature et les lieux d’intervention, mais aussi en situation de crise ou d’événement grave, où police municipale et nationale pourraient tenir ensemble le poste de commandement des opérations.

Prévention et sécurité

Enfin, cette collaboration est visible au sein du conseil de sécurité et de prévention de la délinquance qui se tient une fois par mois et réunit les acteurs sociaux et de la sécurité pour faire le point sur les difficultés rencontrées, afin de trouver ensemble des solutions appropriées. « Vous savez combien j’attache d’importance à cette instance », commente Michel Heinrich, qui y trouve matière à développer une politique de prévention adaptée.

B.Boulay

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