Parking Saint-Michel – Sur les traces d’une chapelle moyen-âgeuse …
Les fouilles archéologique réalisées par l’INRAP sur l’emplacement du parking Saint-michel entre le 6 et le 17 février ont exploré les traces d’une ancienne chapelle du Moyen âge, la chapelle des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem dont il ne reste que les piliers d’origine.
La chapelle située au 11 rue Saint-Michel a été transformée en logements par la suite. La hauteur de la voute a été coupée. On en retrouve le tracé à l’étage supérieur, mais l’état de conservation ne permet pas une rénovation. La structure est debout mais il ne reste plus grand chose de la chapelle d’origine.
L’INRAP a fait tous les relevés nécessaires
En regardant attentivement la construction, on y retrouve 3 niveaux. Les piliers d’origine du 12e au 14e siècle, une arche et la porte en arceau qui datent de beaucoup plus tard et un 3e niveau d’intervention encore plus récent. L’INRAP a fait tous les relevés et tracés qui vont lui permettre d’essayer de redessiner ce qu’était la chapelle d’origine. La nef s’avançait alors jusqu’au bout du parking.
Un hôpital de quarantaine
“On en retrouve la trace au XIVe siècle mais elle est certainement antérieure”, explique l’archéologue. “C’était un hôpital de quarantaine, où on mettait les croisés qui revenaient de Jérusalem. Il y avait une sorte de couvent avec une chapelle et un cimetière. On la voit apparaitre sur le plan de Nicolas Bellot qui avait peint la cité spinalienne en 1626 sur commande de la ville”, précise Jacques Grasser, adjoint chargé du patrimoine historique.
La conservation semble difficile
“Nous sommes en contact avec la société d’émulation pour voir ce qu’on peut en faire, mais l’état de conservation ne va pas permettre de rénover le bâtiment“, indique Michel Heinrich, maire. Les travaux de démolition vont commencer en mars. Peut-être sera-t-il possible de récupérer les piliers et une niche pour les transporter au musée ? Les experts devront déterminer ce qu’il est possible de faire. Les bâtiments du 11 au 17 vont être abattus pour construire un parking de 200 places.
Un parking qui libère les places du centre ville
Cet aménagement doit permettre de résoudre le problème de stationnement, pour requalifier la place de l’Âtre et Edmond Henri et en supprimer les stationnements. La livraison du parking est prévu en fin d’année.