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Jeuxey – L’escadron du Fort des Adelphes vit ses derniers jours

C’est à un baroud d’honneur tonitruant que se sont livrés les 8 pilotes de la Base de Nancy-Ochey, en passant en Mirages 2000D, au plus prés du Fort de Jeuxey. Une belle démonstration de savoir faire pour les 9 officiers et sous officiers de l’escadron local 48/530, qui ont à leur charge jusqu’au 1er septembre, l’activité de guerre électronique, nécessaire à l’entraînement des pilotes de l’OTAN. 

Trouvant son origine dans les tensions de  la guerre froide, la décision de se doter d’unités de guerre électronique visait à faire face aux menaces sol-air soviétiques, en simulant leurs émissions radar pour entrainer les aviateurs à des manœuvres d’évitement, de diversion, de contre-mesure ou d’attaque appropriée.

3 en France et 4 en Allemagne

L’escadron a été implanté en 1990 dans le discret et bien protégé Fort des Adelphes, dont les plus anciennes constructions datent de 1885. Cette butte appartenait alors à la ceinture de défense d’Épinal et protégeait la route de Saint Dié. Situé idéalement en position dominante de la vallée de la Moselle, le Fort se signale par son gros radar pivotant et ses multiples antennes. Il existe 3 installations similaires  en France à Chenevières (54) et Grostenquin (57), et 4 en Allemagne.

Nouvelles technologies

Les nouvelles technologies, qui peuvent maintenant être embarquées, permettent de gérer les exercices et simulations à distance. malgré la dissoution de l’escadron au 1er septembre, les entraînements aériens se poursuivront au-dessus de Jeuxey, où les radars et les antennes restent en place.

3 médailles

Au préalable de cette démonstration, le Général de Brigade, Philippe Lafont,  qui part en retraite à la fin de l’été, a médaillé 3 membres de l’unité en présence du Commandant en second de la BA133, Ghislain Berthelot, du Colonel Marc Espitalier , Chef de corps du 1er Régiment de Tirailleur, du maire de Jeuxey, Henri Vouaux et d’un représentant de la ville d’Épinal.

Franco Ferdinand

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