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EconomieSociété

Épinal – La manif n’a pas rallié la foule

La CGT, FO, FSU et Solidaires n’ont pas signé l’accord du 11 janvier, mais ensemble ce matin, ils sonnaient l’alerte. Ils n’ont pas fait masse ! Une soixantaine de militants seulement a bravé la pluie battante, pour marquer son désaccord à la porte du Medef.

Ils n’ont pas signé l’accord et ils continuent à tirer la sonnette d’alarme.

Adopté à l’assemblée nationale (250 voix pour, 26 contre et 278 abstentions), l’accord sera discuté au Sénat à partir du 17 avril.

Flexibilité maximale, garanties minimales

Pour les manifestants, cette loi si elle était entérinée par les 2 assemblées, reviendrait à autoriser le chef d’entreprise à baisser les salaires, augmenter les heures de travail, muter les salariés, ou même licencier sans freins, simplement en faisant le chantage au maintien des emplois et en obtenant l’accord “contraint” des partenaires sociaux. « Flexibilité maximale avec des garanties minimales ! », dénoncent-ils.

Les 4 syndicats appelaient à faire masse. Ils n’ont pas été suivis. Pourtant, la mobilisation avait été forte en mars.

« Les exigences du Medef ne doivent pas faire la loi !», refusent-ils malgré tout.

“Ce projet de loi sécurise le licenciement, pas l’emploi ! »

Les quelques avancées obtenues après la forte mobilisation de mars sont insuffisantes. Ils annoncent une mobilisation sur plusieurs mois.

La CGT dénonce cette forme de flexibilité. Elle veut taxer vraiment les contrats précaires et demande une loi contre les licenciements « boursiers ».

Elle réclame un droit de véto suspensif pour les représentants du personnel sur les plans de restructuration et de licenciement, pour chercher des solutions alternatives.

La CGT demande plus de représentation des délégués dans les différentes instances et des droits attachés à la personne.

Pour elle, c’est clair, les licenciements d’aujourd’hui ne font pas les emplois de demain !

 

B.Boulay

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