Festival de Géographie – Quand les imaginaires repoussent les frontières …
L’homme explore les environnements géographiques, sociaux et culturels. Il projette son avenir dans des espaces et au moment où l’on parle d’accueil des migrants, de grandes Régions, où la survie de la planète toute entière dépend des efforts de tous, le Festival de géographie nous interpelle sur les frontières de l’imaginaire collectif ou personnel.
Vendredi, le festival de Géographie s’ouvrait pour 3 jours d’animations et échanges autour de la géographie, l’imaginaire et … l’actualité. L’imaginaire se projette dans des espaces temporels et géographiques. Les grandes préoccupations du moment s’y inscrivent. Le climat et ses dérèglements, l’accueil des migrants Syriens et des autres, les accords transatlantiques,… vont nécessiter des accords entre les imaginaires collectifs pour construire les organisations de l’avenir.
Des frontières qui bougent
Une histoire de frontières qui s’ouvrent ou se ferment … de peurs, d’enthousiasmes, d’audaces ! C’est l’imaginaire et la science-fiction « qui nous renvoient à la réalité, en dénonçant les problèmes qui rendront invivables nos métropoles : congestion automobile, pollution, services urbains déficients, lien social dissous, inégalités accrues, violences … » comme le dit Philippe Pelletier, directeur scientifique. C’est aussi l’imaginaire qui suggère les solutions.
L’Australie un pays multiculturel
A l’opposé, l’Australie, pays à l’honneur, focalise les rêves, les libertés, les espaces sauvages, la conquête de tous les possibles. Ce pays est un des pays les plus multiculturels au monde. Il possède une économie des plus florissantes et un très faible taux de chômage. L’Australie possède également 10% de la biodiversité mondiale et on y trouve des espèces végétale et animales qu’on ne trouve nulle part ailleurs. De quoi faire rêver les pays occidentaux !
Une déambulation empirique
Le président du Festival, Antoine Compagnon, aborde la géographie comme un roman, par une déambulation dans des espaces que l’imaginaire parcourt, avec ce sentiment de flottement, de perte de repères. Comment ne pas perdre le Nord ? Qui s’en préoccupe encore aujourd’hui avec les systèmes de géolocalisation … Il évoque une trame romanesque de découvertes, d’émotions, d’intensité, de plaisir et de jouissances.
Sur quoi s’appuie notre boussole intérieure
Plus besoin de boussole dans notre monde contemporain, mais qu’est-ce qui fait notre boussole intérieure ? Comment circuler dans ces mondes dont on ne perçoit pas l’horizon, et qui sont en perpétuel mouvement ? La science, la littérature, l’art, les rencontres vous ouvraient leur champ d’exploration.