Weber n’a pas déposé d’offre de reprise. Le groupe Parisot confirme son plan de continuation avec un plan social. Il n’a pas donné d’autres précisions. La prochaine audience au tribunal est fixée au 7 mars.
« Le groupe a annoncé qu’il ne pourrait pas garder tout l’effectif. Il travaille à un plan social, mais on ne sait pas combien de salariés sont concernés », annonce Patrick Blanchard, secrétaire du comité d’entreprise. Le groupe nous fait porter la responsabilité du déficit. On nous met sur le dos 12 % d’absentéisme, ça m’étonnerait fort. On veut nous faire passer pour les vilains petits canards ».
Totale dépendance
Mais MVM n’a qu’un unique client, le groupe Parisot de Saint-loup-sur-Semouze, qui renvoie sur l’établissement de Mattaincourt, certaines de ses commandes. MVM est donc entièrement dépendant des stratégies du groupe Parisot et le chiffre d’affaires établi dépend des commandes transmises.
Courageux mais pas crédules
« On a joué le jeu et continué à travailler, poursuit Patrick Blanchard. C’est grâce à ça qu’on a continué à être référencé par plusieurs magasins. On a montré qu’on était courageux, mais pas crédules ! ».
A ce jour, l’État des finances permet d’assurer les salaires jusqu’au 7 mars. L’activité va donc se poursuivre jusqu’à cette date.
Une réunion de présentation du plan
Deux mois de sursis pour MVM et pour le groupe, un délai pour trouver les financements nécessaires au plan de continuation.
Le conseiller général de Mirecourt, Patrice Jamis, souhaite organiser rapidement avec Christian Poncelet, président de l’assemblée départementale, et l’Etat, une réunion officielle au cours de laquelle le groupe Parisot présenterait son plan.
Aider sous conditions
« Nous interviendrons financièrement, mais sous conditions, affirme-t-il. Pas question que ça se passe comme avec ECB ou Nevel ! Nous sommes décidés à aider MVM mais pour sauver l’activité et l’emploi. Christian Franqueville, député, a pris contact avec Arnaud Montebourg. C’est important qu’il soit à nos cotés ».
Travailler plus pour moins de commandes
En attendant, ne partie des salariés est au chômage technique, mais le groupe Parisot demande aux autres de travailler également le samedi matin. Une preuve flagrante d’une organisation du travail mal dimensionnée.
Une réunion sera organisée samedi 12 janvier à Mattaincourt pour informer les salariés des derniers rebondissements.
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