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Sire Cédric, ténébreux Maître des paradoxes

Sire Cédric joue de son personnage. Allure ténébreuse, mais sourire ouvert, il se prête avec simplicité à la rencontre de son public. En quête perpétuelle de … l’avis de ses lecteurs, mais surtout de ce qui fait la complexité des relations humaines.

Sire Cédric lui va comme un gant. Pseudo donné par ses amis, il crée avec classe son personnage, tout en clair/obscur. Etrange, séduisant, à la limite du réel, il annonce le genre.

Sous l’influence de David Lynch, il plonge dans un univers surréaliste, ésotérique traversé par des forces occultes et la fascination du vertige. Il est esclave de l’écriture.

Pas le choix !

« J’écris parce que je n’ai pas le choix ! Il faut que j’écrive. Je ne me suis jamais posé la question, avoue Sire Cédric. Peut-être pour communiquer tout simplement ? ». Peut-être pour prendre de la distance avec lui-même ?…

Il avoue une obsession récurrente des mêmes thèmes qui reviennent dans chacun de ses romans et constituent une quête de lui-même. « Je suis quelqu’un qui se cherche beaucoup. Il y a une part de moi-même dans mes personnages, un instantané d’âme qui évolue »

L’autre moi

Il est fasciné par l’être humain, son apparence, la façon dont il se perçoit, celle dont les autres le perçoivent.

Les jumeaux l’obsèdent, ce doublé dont il ne garde qu’un seul survivant toujours en quête de son autre moi perdu, la part d’inaccessible de chacun.

S’il a quitté la magie de l’enfance, il y replonge par ces projections fantasques, passant d’un temps à l’autre, du visible à l’invisible.

Tout schuss pour l’aventure

Il trouve son inspiration dans le vécu, les anecdotes de la vie réelle, la richesse des rencontres, mais il écrit pour être lu et veut emmener ses lecteurs dans un univers surprenant, dont ils ne peuvent plus décoller. « J’écris du divertissement, explique-t-il, je dépense beaucoup d’énergie pour créer des visuels, et y mettre des émotions. Je construis mes romans comme une aventure, qui fait appel à un inconscient collectif.

Surprendre

“Je me laisse conduire par mes personnages. J’écris dans la spontanéité. J’essaie de me surprendre. Si je le suis, les autres ont des chances de l’être aussi. Chaque personnage a une morale différente et joue avec le feu. Mais ils doivent assumer les conséquences de leurs actes. Nous n’échappons pas à ce que nous avons fait »

Sire Cédric s’est attaché à ses personnages, son chevalier violent, Alex, et son héroïne traumatisée et prédatrice, Eva.

Alex et Éva

« Ils sont tous une partie de moi dans tout ce que j’ai de paradoxal.».  C’est pour ça qu’il les remet en scène dans chacun de ses livres et les fait évoluer, tout en avouant une « fascination absolue » pour la femme. « J’admire la magie qu’ont les femmes de pouvoir passer d’un monde à l’autre ».

Une autre quête, la quête amoureuse… insondable et vertigineuse. Mais il reconnaît que les relations de ses héros face à l’amour, changent au fur et à mesure des romans. Ils y prennent de la maturité.

Un an pour un roman

Interpellante également, la religion peuplée de symboles, et ses croisades, s’insèrent insidieusement dans ses romans et y prennent une part de plus en plus importante.

Et les lecteurs le suivent passionnément dans ce jeu de piste, qu’il passe environ un an à construire avant qu’il ne lui échappe et ne devienne la propriété des lecteurs ;

« Pour moi, chacun de mes livres est d’un niveau supérieur au précédent, je mets la barre toujours plus haute. Je m’impose des contraintes de plus en plus élevées. J’essaie de progresser et mon écriture s’enrichit. »

Imaginales, les pieds sur terre

Pas de souci pour le rythme du récit, il est à bonne école avec le rock alternatif, autre passion de Sire Cédric, qui d’ailleurs, n’hésite pas aller chercher ailleurs des techniques d’exploration !

Les Imaginales ont été en 2008,  le 1er festival qui l’a invité. C’est là qu’il a signé ses premières dédicaces. ! En en parlant, notre sire ténébreux s’enflamme : « C’est le meilleur, le plus convivial, le plus intéressant ! C’est un rendez-vous de l’imaginaire, où l’on se retrouve entre auteurs et quand nous n’avons pas le temps de nous voir, nous nous donnons rendez-vous aux Imaginales ! C’est un bon moyen de se confronter à notre public et de garder les pieds sur terre. Au fur et à mesure des années, on voit évoluer nos lecteurs. Ça crée des liens. Le festival des Imaginales me remet dans la réalité ».

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