Tribunal – 5 nouveaux magistrats installés, mais un sous effectif qui persiste !
« 5 arrivées pour 3 départs, un solde positif, mais notre sous effectif persiste !« , insiste Jean-Baptiste Haquet, président du TGI d’Épinal. Même son de cloche au parquet qui devra attendre un peu son dernier magistrat. Depuis mai 2016, 7 postes sont attribués au parquet d’Épinal, mais seulement 6 sont pourvus. En attendant, les 5 derniers arrivés ont été officiellement installés.
Au titre des départs, Aurélie Valente, juge d’instruction et Dorothée Drouin-Englinger, juge de l’application des peines, ont rejoint Nancy. Le président Jean-Baptiste Haquet, pointe les 2 postes et demi qui manquent au Tribunal. « On devrait compter également 9 vice-présidents et on n’en a que 6 ! », souligne-t–il encore, avant d’accueillir les nouveaux.
4 nouveaux juges au Parquet
Armelle Thomas sera le nouveau juge des enfants. Elle n’est pas inconnue dans cette ville puisqu’elle dirigeait la maison d’arrêt d’Épinal en 2012. « Vous me faisiez visiter votre établissement quand un détenu s’est suicidé et j’ai pu prendre la mesure de votre sang-froid et votre professionnalisme », se rappelle Étienne Manteaux, procureur. Admise au concours et au recrutement, elle a eu 2 entrées possibles pour intégrer la magistrature.
1 juge d’instruction et 1 juge d’application des peines
Amélie Paporalkis est installée comme juge d’instruction. Un autre juge qu’Étienne Manteaux a cotoyé lorsqu’elle était auditrice de justice à Épinal et en formation à l’école nationale de la magistrature. Elle arrive de Bar-le-Duc où elle officiait déjà en tant que juge d’instruction. On lui attribue de la pugnacité et de la détermination. Nouveau juge d’application des peines, Martine Malitchenko partage avec le procureur des origines Haut-Saônoises. Si ce n’est pas forcément très utile dans le travail, ça va faciliter son intégration ! Elle arrive du parquet de Besançon. Enfin, un homme, David Melison, complète l’équipe en tant que juge d’instance, avec une spécialité Droit de l’informatique.
Un juge à titre temporaire
Hélène Bougarnou travaille comme juge à titre temporaire. « Un statut encore trop méconnu, , explique Étienne Manteaux, qui permet d’exercer les fonctions du juge à mi-temps, tout en ayant une autre activité. Nous souhaitons y recourir davantage« . Sur l’autre moitié du temps, elle fabrique des étiquettes avec son mari, mais elle aspire à devenir magistrate à plein temps. 2 personnels s’ajoutent à ces 4 juges 1/2. Vanessa Alfaiate vient renforcer le greffe. Elle a effectué un stage à Épinal il y a 2 ans et Dominique Delong arrive de la Cour régionale des comptes d’Épinal en tant qu’adjoint technique principal, suite à la fermeture de cette chambre.