La CCI a parlé « performance », pour ce 11e Forum, un thème classique mais en tête des préoccupations des chefs d’entreprise en ces temps de crise ! Le déroulement est maintenant bien rôdé : Tables ronde en 1ère partie et conférence d’une tête d’affiche pour conclure. Cette année, c’était Alain Caysac, co-fondateur de l’agence de publicité RSCG et président du PSG pendant 2 ans.
« 75% du développement passera par le numérique« . L’enjeu est mis sur la table. Olivier Stroh, gérant de www.menager-price.com, s’en saisit. Il raconte comment il a rebondi sur le Net après un dépôt de bilan et multiplié par 6 son chiffre d’affaires par l’e-commerce. Si certains en doutaient encore, la démonstration est faite, l’avenir est sur le Net.
Tout va très vite
Pour Jean-Noël Mathieu, directeur général adjoint de De Buyer, ce sera la méthode d’amélioration de la performance et e-manufacturing. Chacun y va de sa petite recette. Une constatation. « Ça va vite et il ne faut pas louper le virage !« . « Mieux vaut foncer« , avance Bruno Veillon, PDG de Véga Communication, mais pas dans le mur …
Où chercher la performance ?
Oui mais le problème, c’est que les entreprises ne savent pas forcément vers quoi foncer. Tout bouge tellement vite qu’elles manquent de visibilité. Elles manquent de trésorerie. Elles galèrent à trouver des financements et elles n’ont pas toujours assez de monde pour déléguer. Alors la performance, elles vont la chercher où ?
Les défaites, il y en a, il faut rebondir !
« Les défaites, il y en a, comme dans le sport ! », lance Alain Cayzac, saisissant la balle au vol. On ne peut pas toujours gagner, mais on peut toujours rebondir ». L’équipe de Hockey d’Épinal les GAMYO en fait la démonstration à un match du titre de champion de France.
L’engagement, ça rend heureux
« Une carrière, c’est tout sauf un long fleuve tranquille, déclare le fondateur de RSCG et vice président d’Euro RSCG, C’est un mélange d’envies et de hasards et il n’y a pas d’ascenseur social, il n’y a que des marches« . Mais il prêche pour l’engagement « parce que ça rend heureux !« .
Il a fait tout ce qu’on lui disait de ne pas faire
Au coeur de ses passions, il énonce 3 fondements : l’ambition, la complémentarité et la starification. Lui, il a joué le politiquement pas correct, la provocation et la créativité. Rebelle, il s’est engagé dans tout ce qu’on lui donnait comme perdant et y a gagné sa réputation. RSCG a ouvert des agences en régions, puis est passée à l’international et elle s’est placée avec quelques campagnes bien typées dans les 3 premières agences de publicité de France.
Du rebond à gogo
Aujourd’hui, il joue avec les fusions acquisitions. « Quand on réalise une fusion, il n’y a que 3 questions à se poser poursuit-il. Qui sera le patron ? Où se situera le siège social ? Et comment ça s’appellera ? Quand vous avez ces réponses, le reste suit« . Ce qui ne l’a pas empêché d’être en procès pendant 9 ans avec Vincent Bolloré. « La guerre atomique », commente-t-il. « Le chef d’entreprise doit avoir des nerfs d’acier, se remettre en cause, être fiable et savoir rebondir« . Un parcours qui a du rebond. Mais pour tout un chacun, mieux vaut suivre son intuition !
