Épinal – 100 villes, 100 drapeaux, 100 héros

Aujourd’hui, Épinal s’unit à 99 autres villes pour honorer la mémoire de 100 soldats partis sur le front en 1914, aux premières heures de la Grande Guerre. Pour les Vosges, c’est Louis Pelletier né à Uriménil, qui représente ces hommes fauchés dans leur jeunesse pour défendre la liberté dans leur pays. Il a été le premier des 2880 tués du 170e RI.

Né le 27 décembre 1892, Louis Pelletier, fils de Louis Théophile et de Marie Philomène Charton, a passionné la classe de CM2 d’Uriménil (aujourd’hui en 6e). Loïs, Yann et Fabien en parlent avec enthousiasme. Ils ont cherché à se renseigner sur cette guerre des tranchées. Comment vivaient ces soldats ?  comment se passait cette fameuse grande guerre ? Comment combattaient-ils  dans les tranchées ?

7 anciens CM2 retracent sa vie

7 élèves de cette classe était là pour lire un texte sur la vie de cet illustre soldat. Comme eux, ce jeune homme habitait le village, “mais la vie était différente, très difficile pendant la guerre !”. “C’est le 1er mort du 170e RI“, insistent-ils. Il fut tué le 24 septembre 1914 aux environs de Merviller (54) alors qu’il éclaire la progression de sa compagnie partie en avant garde du régiment.  Il n’aura pas vécu beaucoup de combats ! Une rue porte son nom à Épinal.

Avec les descendants

On a cherché à savoir s’il était enterré à Uriménil ou à l’endroit où il est mort, mais on n’a pas trouvé de monument“. Un mystère que pourrait certainement lever les descendants de Louis Pelletier qui étaient présents à la cérémonie.

La paix se cultive

Premier mort des 2880 du 170e RI, il symbolise ces vaillants combattants, partis sans trop savoir ce qui les attendaient, défendre leur pays, la liberté et les valeurs de la République. “La paix ne se décrète pas, elle se construit dans la durée, elle s’éduque au quotidien. Elle se cultive avec ces valeurs portées par les héros d’hier et d’aujourd’hui.”, écrit le général Pierre de Villiers, chef d’état major des armées.

L’assaut d’une nation entière

C’est pour ça qu’aujourd’hui, le 170e RI, le 1er régiment de tirailleurs et les autorités de la ville veulent se souvenir de ces moments qui s’éloignent. Ce 6 septembre, les troupes s’unissent pour donner l’assaut sur un front Est entre Beauvais et Belfort. La consigne : garder coute que coute le terrain, se faire tuer plutôt que reculer. Paris est menacé. La France se mobilise pour faire obstacle à l’ennemi allemand.

Se souvenir pour vivre

Une cérémonie du souvenir dans le cadre du Centenaire de la grande guerre pour aller dans le sens du Maréchal Foch, qui affirmait : “Les peuples cessent de vivre quand ils cessent de se souvenir“.

 

 

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